Dates : 2000 à 2010

Histoire

Lorsque j’ai lancé XacBank en 1999, c’était une petite entreprise de microfinance dans un pays en voie de développement. Je savais que si je voulais faire croître l’entreprise, je devais attirer des investisseurs étrangers. Mais de grands défis m’attendaient : la Mongolie amorçait une transition vers une société capitaliste et plus ouverte, et à l’époque, très peu de personnes avaient même entendu parler de la Mongolie. Lorsque je participais à des conférences et à des événements internationaux sur la finance, j’étais souvent le premier Mongol que les participants rencontraient dans leur vie.

J’étais déterminé à attirer de nouveaux investisseurs, et je comptais sur des mesures novatrices pour stimuler la croissance et le rendement. J’ai toujours été en mesure de voir les possibilités, de déployer le capital pour stimuler la croissance, et d’obtenir d’excellents résultats pour les investisseurs.

Nos premiers investisseurs étaient des personnes axées sur le volet social et issues d’institutions financières internationales. Entre 2000 et 2010, mon équipe et moi avons attiré des investissements de la Société financière internationale, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, de la Dutch Entrepreneurial Development Bank (FMO), et de nombreux autres fonds d’investissement américains et européens pour XacBank et TenGer Financial Group. Tous deux comprenaient des ententes de créances et d’actifs et constituaient généralement les premières ententes que ces investisseurs avaient faites avec une entreprise mongolienne. C’était des ententes pionnières pour la Mongolie à l’époque et elles représentaient des jalons en investissement pour le secteur bancaire du pays, qui en était à ses balbutiements.

En tant que premier point de contact d’investissement en Mongolie, je n’ai jamais pensé que nous finirions par générer un rendement supérieur pour eux. J’étais, et je suis encore à ce jour, passionné par l’idée d’apporter des services bancaires et financiers à un marché très mal desservi. J’ai toujours dit à mes investisseurs que nous ferions de notre mieux pour obtenir des résultats. Mais au bout du compte, nous avons toujours produit plus de profits que ce que nous avions promis aux investisseurs.

Retombées

Avec les années, le rendement obtenu par chacun de ces investisseurs en actions a fluctué. Je peux affirmer fièrement qu’au cours des 20 dernières années, chacun d’eux a connu un rendement appréciable. Par exemple, Shorebank, BlueOrchard et Microcred ont tous eu un rendement de 50 % à leur sortie de XacBank.

À mesure que se transformait la Mongolie au début des années 2000, je commençais à reconnaître son potentiel pour de grandes possibilités économiques. Ces années ont marqué une nouvelle ère excitante pour les services bancaires et financiers et je sentais que les industriels de la Mongolie avaient besoin d’avoir un meilleur accès à ces services. L’environnement du prêt au pays était presque saturé, je sentais que la manière de débloquer une croissance plus rapide était d’intégrer des investissements étrangers afin de renforcer les capacités plus rapidement que ne le feraient d’autres banques mongoles.

Ces investissements étrangers nous ont aidés à renforcer encore plus la capacité institutionnelle de XacBank, et ont permis à l’équipe de la banque de bâtir une plateforme plus solide pour expansion. Mes premiers efforts pour attirer les investissements étrangers ont eu un effet d’entraînement sur l’économie mongole : XacBank est maintenant l’une des meilleures banques commerciales en Mongolie et ceux qui ne pouvaient pas obtenir de services bancaires auparavant peuvent désormais ouvrir des comptes bancaires et bénéficier de services financiers beaucoup plus facilement. Je suis sur le point d’accomplir ma mission. Récemment, Ard est devenu un des principaux investisseurs de la
Ulaanbaatar Securities Exchange — qui sera mieux en mesure d’aider les entreprises mongoles à accéder au capital de croissance pour les années à venir.