Histoire
J’ai rencontré mon épouse, Uyanga, en 2003 et elle est mon rocher depuis. Elle est une belle-mère et une mère merveilleuse pour mes fils. Nous nous sommes mariés en 2004 et nous sommes bien occupés à élever nos fils, Hasbazar, 20 ans, Danzanbazar, 15 ans, Galdanbazar, 12 ans, et Ligdenbazar, 6 ans.
Uyanga n’est pas seulement mon épouse, elle est aussi ma conseillère de confiance. Elle m’aide à diriger mon bureau, les ressources humaines, le marketing et les relations publiques.
Mes garçons grandissent vite et ils ont tous eu une incidence sur la personne que je suis aujourd’hui.
Hasar-Dashdorj va avoir 24 ans cette année. Malheureusement, lorsqu’il est né le 17 octobre 1998, il a souffert de dommages au cerveau pendant l’accouchement. Je ne peux qu’imaginer à quel point sa vie aurait pu être différente si les médecins n’avaient pas fait cette erreur fatidique. Au bout du compte, il m’a inspiré à aider les autres par mon travail en finances et en affaires.
Mon deuxième fils, Hasbazar, vient de terminer l’école et se prépare à faire son service militaire. Danzanbazar, le troisième, est tranquille, mais il veut toujours apprendre de nouvelles choses. Il est un jeune homme intelligent. Galdanbazar, mon quatrième fils, est très gentil. Il est toujours le premier à demander comment ça va et à donner des câlins lorsqu’on en a besoin. J’appelle affectueusement mon plus jeune, Ligdenbazar, « mini-moi ». Il n’a que six ans, mais il me ressemble, il parle comme moi, et il marche même comme moi.
Ma mère est aussi une personne très importante dans ma vie. Je ne serais pas devenu qui je suis aujourd’hui si ce n’avait pas été d’elle. J’essaie de la visiter aussi souvent que je le peux, et nous amenons souvent les enfants chez elle pour manger avec elle et la voir.
Impact
Les enfants devraient avoir la possibilité et la liberté de faire leurs propres choix tout au long de leur vie. Mais mon fils Hasar-Dashdorj, comme tellement d’autres enfants en ce monde, n’aura jamais cette chance. Depuis sa naissance, j’ai pris la décision consciente de consacrer ma vie à aider ceux qui sont désavantagés. Je crois que tout le monde devrait avoir le droit de faire ses propres choix et il est la raison pour laquelle je continue de faire de mon mieux pour avoir une incidence positive sur mon pays et ses habitants.
J’essaie d’être un bon père et d’enseigner à mes enfants à différencier le bien du mal. Je veux qu’ils grandissent pour devenir des êtres humains authentiques et honnêtes, responsables et persévérants. J’essaie de leur enseigner l’importance de toujours terminer ce qu’ils commencent. Je veux aussi qu’ils soient de fiers Mongols qui redonnent à leur pays.
Bien des gens trouvent difficile de travailler avec leur conjoint. Mais Uyanga est toujours la personne que je consulte et je sais que je peux toujours faire confiance à son opinion. Elle est ma coéquipière et mon âme sœur.
Ma mère, c’est mon héros. Mon père est décédé à un jeune âge et elle n’avait que 40 ans lorsqu’elle est devenue mère célibataire de trois enfants. Elle a surmonté bien des obstacles, mais elle a réussi à donner à ses enfants une bonne éducation. Je n’aurais pas pu faire ce qu’elle a accompli. Au travers des défis, elle est toujours demeurée persévérante, honnête et forte. J’espère que ces qualités seront transmises à mes enfants. Bref, c’est mon modèle.
Je ne pourrais imaginer ma vie sans ma famille et mes enfants. Ils sont la raison pour laquelle j’ai d’aussi grands rêves et que j’atteins mes objectifs. Je veux qu’ils soient fiers de moi. J’espère être un exemple positif pour eux.